permacommun

 

  • La culture du socle commun avant toute chose, relativisation de l'appropriation individuelle d'une ressource: qu'elle soit rendue au système sous la forme évoluée d'un fertilisant pour le commun→ disparition de la notion de déchêt.

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Histoire:

  • En s'inspirant des polycultures étagées développées par les humains au cours des siècles en différents endroits de la planète la Permaculture a trouvée son nom et s'est définie dans les années 1970 comme une méthodologie spécialisée sur l'amménagement de la propriétée agricole.

- le sous titre de Permaculture 1:

«Une agriculture pérenne pour l'autosuffisance et les exploitations de toutes tailles»-.

 

  • Elle nous a ainsi proposé une méthodologie excellente en ce qui concerne les éco-systèmes de production mais ne nous a rien proposé, ou alors pas de manière claire, sur ce qui concerne l’organisation et la diffusion sociale et économique de cette production...

 

Problématique:

  • Dans les fondements du mouvement, le coté «je suis maître chez moi, j'y cultive des connaissances, je l'applique à ma ferme, à ma propriété» est très présent et il n'est apparemment presque pas remis en cause que le producteur soit propriétaire de sa production et surtout, de ses outils de production. Or, si tel est le cas, il pourrait notoriété de permaculteur grandissante en abuser: Il pourrait profiter, exploiter, créer un besoin, spéculer sur les ventes de ses surplus, augmenter sa propriété jusqu’à réduire celle d’autrui, voire se l’approprier. Il pourra acheter le travail d’autrui et s’octroyer une plus-value sur celui-ci, en monnaie, en troc, ou en ressources, mais cela serait équivalent... Il pourrait augmenter ses ressources jusqu’à créer des monopoles, qui lui permettraient de spéculer encore d’avantage, jusqu’au féodalisme... Cela serait l'abandon de l'inspiration première: l'ordre naturel. Et l'ordre naturel, qui est aussi un désordre, verse plus dans le coopératif que dans le compétif si on le regarde à sa véritable échelle... (merci à Ramite!)

 

Marginalité / idéalisme

 

  • Difficilement assimilable par la société mercantile comme trop en avance sur son temps car quasi intemporelle et non spécialisable, la Permaculture énonce dans ses principes fondamentaux «le partage équitable: sobriété et distribution des surplus». Et c'est par la pratique d'une permaculture concrète sur les espaces que la société humaine, de l'intérieur, retrouvera un peu de son idéal communiste en berne depuis les abus de pouvoirs du XX siècle. Car ce qui est cultivé en permaculture, c'est d'abord le socle commun désinterressé. Et ce socle commun c'est le sol, le parcours et la qualité de l'eau, les matiériaux recyclés rendu (comme même pas pris) au système, la redistribution des ressources...                             Entre tous les êtres vivants.

 

  • Tout l'éco-système permacultivé devient une seule et même communauté diversifiée interdépendante, qui comme un seul être, doit éviter l'accaparment cancérigène de l'une de ses parties pour subsister. De plus, pour que ça marche, chaque entité de ce système doit* apporter sa contribution à ce socle... qui collectivement du coup devient participante à la construction d'un Trésor Commun où chacun verse de son utilité en collectivisant à chaque instant son action, et dans le temps sa production, son travail (escusez s'il vous plaît l'utilisation de tout ces pocéssifs!)

*Selon Wikipédia, Le terme «communisme» vient du latin communis formé du préfixe com- signifiant «avec» et d'une racine dérivée du substantif munus renvoyant au «devoir», à l'«office», à l'«emploi» mais pouvant aussi signifier la «fonction» ou la «tâche». Ce substantif est lui-même issu d'une racine indo-européenne mei signifiant «changer», «aller», «échanger» et dont les dérivés (monnaie, municipalité, immunité, etc.) se réfèrent aux échanges de biens et services dans une société selon les lois et les règles établies.

 

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Pour le plaisir et parce qu'elle est belle, une sentence-citation de Karl Marx qui devrait je l'espère luire comme une étoile dans le ciel de la pensée permacole:

 

 

«Le jardin appartient à celui qui le cultive et celui qui s'y promène»

en ceuillant une pomme

sur celui que tu désignes d'habitude comme tiens

mais qui n'est que

ton voisin : l'Arbre,

le promeneur n'est pas un voleur!

car

cet arbre

n'appartient fondamentalement qu'à: la Vie!

de même que

cette terre bien qu'elle soit cadastrée n'appartient: qu'au Ciel!

Par obligation et c'est une joie, on comprendra bientôt, et à nouveau, que c'est l'humain qui appartient à la terre en faisant partie de son système vivant et non l'inverse. Aussi en poussant la portée de cette pensée de Marx on comprent que dans le jardin même l'escargot à droit à une, pour ne pas dire sa, part dans les salades car lui aussi est promeneur comme potentiellement tout être vivant.

La propriété c'est le vol: l'utilisation d'herbicides, de foncicides, de coffres forts, d'esclaves soumis, sont des réflèxes sociaux d'une multitude de propriétaires. La propriété est un meurtre.

C'est une affaire de réflexion pour en conclure et nous avons vraiment beaucoup de chance en tant qu'être humain de pouvoir réfléchir à tout cela: Ton jardin ce coupe de l'essence même du vivant mais le jardin restera à toi quand il restera à tous!

Et puis, quitte à partager une pomme autant partager l'amour et la connaissance intime du système qui a mis au monde cette pomme. Cela suggère aussi de donner la semence, le noyau, le pépin au promeneur que l'on croyait voleur... la mort n'existe plus...

Qui sait où ce promeneur sèmera l'arbre ?

Ca donnera l'occasion d'aller croquer la pomme ailleurs...

mais pardon, de qui parle t-on de l'homme ou de l'oiseau?

Ps: Si vous êtes menacé par un fusil, pris en flagrant délit de grapillage... essayer de vous arranger à l'ammiable en donnant l'adresse de ce site...





06/11/2011

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